Cet article vise à mettre à jour la position originale de Fichte dans le débat post-kantien sur la possibilité d’une rationalité pratique pure, en analysant la façon dont Fichte conçoit l’interaction entre raison, sentiments et inclinations sensibles dans la détermination volontaire, dès ses premiers ouvrages - avant l’élaboration de la doctrine de la science – jusqu’à la publication de son ouvrage Le système de l’éthique selon les principes de la doctrine de la science .La thèse qu’on veut défendre est que l’intérêt pour l’application et la réalisation de la loi morale – dans la nature interne et externe à l’homme – conduit Fichte à attribuer aux sentiments un rôle centrale dans la détermination volontaire et l’action morale, afin de corriger tout d’abord le rigorisme et en suite le formalisme qu’il reproche à l’éthique kantienne.
Raison pratique, sentiments et volonté: Fichte critique de Kant
Roberta Picardi
2021-01-01
Abstract
Cet article vise à mettre à jour la position originale de Fichte dans le débat post-kantien sur la possibilité d’une rationalité pratique pure, en analysant la façon dont Fichte conçoit l’interaction entre raison, sentiments et inclinations sensibles dans la détermination volontaire, dès ses premiers ouvrages - avant l’élaboration de la doctrine de la science – jusqu’à la publication de son ouvrage Le système de l’éthique selon les principes de la doctrine de la science .La thèse qu’on veut défendre est que l’intérêt pour l’application et la réalisation de la loi morale – dans la nature interne et externe à l’homme – conduit Fichte à attribuer aux sentiments un rôle centrale dans la détermination volontaire et l’action morale, afin de corriger tout d’abord le rigorisme et en suite le formalisme qu’il reproche à l’éthique kantienne.I documenti in IRIS sono protetti da copyright e tutti i diritti sono riservati, salvo diversa indicazione.